Gestion budgétaire pour les couples de retraités : un plan adapté

La retraite est une période de changement qui affecte aussi le plan financier. Il faut donc savoir gérer son budget pour vivre sereinement cette étape. Dans cette revue, découvrez comment adapter ses dépenses courantes à la retraite, comment profiter des aides pour installer un monte-escalier, comment épargner pour les imprévus.

Évaluer et adapter les dépenses courantes post-retraite

La première chose à faire pour une bonne gestion budgétaire est d’évaluer ses revenus et ses dépenses. Il faut tenir compte de la diminution des revenus due à la retraite, mais aussi des changements de dépenses. Par exemple, certaines charges peuvent baisser (transport, alimentation, loisirs…), tandis que d’autres peuvent augmenter (santé, chauffage, impôts…). Il est donc recommandé d’adapter ses dépenses à la retraite. Il peut être utile de faire un budget prévisionnel, en séparant les dépenses fixes (loyer, électricité, assurance…) des dépenses variables (alimentation, loisirs, cadeaux…). Il est important de penser à se constituer une épargne de précaution, en cas de besoin ou de projet exceptionnel. Ainsi, découvrez les aides financières qui peuvent vous aider à financer vos dépenses.

Les aides pour installer un monte-escalier : un investissement pour le bien-être

Un des aspects importants de la gestion budgétaire à la retraite est l’adaptation du domicile à la perte de mobilité ou d’autonomie. Il peut être nécessaire de faire des travaux pour améliorer le confort et la sécurité de son logement. Par exemple, installer un monte-escalier peut être une solution pour faciliter l’accès aux étages et éviter les chutes. Cependant, ce type d’équipement a un coût important, qui peut peser sur le budget des retraités. Heureusement, il existe des aides financières qui peuvent alléger les dépenses liées à l’installation d’un monte-escalier.

Quelles sont les aides disponibles ?

Il existe plusieurs types d’aides qui peuvent contribuer au financement d’un monte-escalier. Les aides de l’État, comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) permet de déduire de ses impôts 30 % du coût des travaux, dans la limite de 8000 euros pour un couple. Il faut que le logement soit achevé depuis plus de deux ans et que les travaux soient réalisés par un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Les aides des collectivités locales, comme les subventions de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) peuvent couvrir jusqu’à 50 % du coût des travaux, dans la limite de 10 000 euros. Il faut que le logement soit occupé à titre de résidence principale, que les ressources du ménage ne dépassent pas un certain plafond, et que les travaux visent à améliorer l’accessibilité du logement.

Les aides des organismes sociaux, comme la caisse de retraite, la mutuelle, ou la caisse d’allocations familiales (CAF) accorde des aides sous forme de prêt ou de subvention, en fonction de la situation du demandeur. Renseignez-vous auprès de ces organismes pour connaître les conditions d’éligibilité et les modalités de demande.

Comment ces aides s’intègrent dans un budget de retraite ?

Les aides financières pour l’installation d’un monte-escalier peuvent représenter une économie significative pour le budget des retraités. Elles permettent de réduire le coût initial de l’équipement, mais aussi de diminuer les dépenses futures liées à la maintenance ou au remplacement du monte-escalier. De plus, elles contribuent à améliorer la qualité de vie des retraités, en leur permettant de rester chez eux plus longtemps, de préserver leur autonomie, et de limiter les risques de blessures. Ainsi, les aides financières pour l’installation d’un monte-escalier s’intègrent dans une gestion budgétaire saine et durable pour un couple de retraités.

Prévoir des épargnes pour les imprévus

Même avec une bonne gestion budgétaire, il est possible de faire face à des situations imprévues qui nécessitent des dépenses exceptionnelles. Par exemple, une panne de voiture, une réparation urgente, un voyage imprévu, ou encore un cadeau de mariage. Pour faire face à ces aléas, il est recommandé de se constituer une épargne de précaution, qui permet de disposer d’une réserve d’argent disponible à tout moment.

 Le montant de cette épargne dépend des besoins et des capacités de chacun, mais il est généralement conseillé de mettre de côté l’équivalent de trois à six mois de dépenses courantes. Pour constituer cette épargne, il faut choisir un placement sûr, liquide, et peu fiscalisé, comme le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS), ou le livret d’épargne populaire (LEP).