L’importance d’une auxiliaire de vie Alzheimer

L’importance d’une auxiliaire de vie Alzheimer

De nombreuses familles choisissent l’admission des personnes atteintes d’Alzheimer dans des établissements spécialisés. Mais, cette option n’est pas l’unique recours, le maintien à domicile est aujourd’hui possible grâce à l’intervention d’un auxiliaire de vie Alzheimer. En quoi consistent les missions de cet intervenant social ? Pourquoi est-il important de faire appel à ses services ? Faisons le point sur les missions d’un auxiliaire de vie et sur son impact sur l’accompagnement Alzheimer à domicile .

Pourquoi faire appel à un auxiliaire de vie Alzheimer ?

Vivre avec l’Alzheimer est une véritable épreuve pour les malades. Du jour au lendemain, ils perdent leur faculté motrice et mentale, et deviennent dépendants. Ce changement bouleverse leur vie et entraîne le plus souvent un état d’anxiété, voire une dépression.

Pour continuer à vivre normalement, mais surtout, à s’épanouir, les personnes souffrantes de l’Alzheimer ont besoin d’être rassurées. L’auxiliaire de vie peut intervenir pour être à l’écoute des détresses des malades. Bien que le soutien psychologique ne fasse pas partie de ses missions, elle peut servir de « confident » aux personnes âgées.

Ce professionnel peut aussi alléger le quotidien des aidants familiaux. Il faut savoir que s’occuper des malades d’Alzheimer demande non seulement du temps, mais aussi que les tâches sont difficiles. La plupart des malades sont en effet en perte d’autonomie, et ont besoin d’être assistés dans les gestes de la vie quotidienne.

Quand bénéficier de la prise en charge d’un auxiliaire alzheimer ?

Il est important de préciser que la prise en charge d’un auxiliaire de vie s’adresse aux personnes âgées souffrant d’Alzheimer, à un stade modéré. Cet auxiliaire permet de faire en sorte que le maintien à domicile ait lieu le plus longtemps possible, mais ne peuten aucun cas prendre en charge un patient au stade avancé.

L’accompagnement de ce professionnel a pour finalité de préserver l’autonomie des malades, mais aussi d’atténuer les troubles de comportement.

En général, l’auxiliaire de vie travaille en étroite collaboration avec d’autres professionnels tels que le psychomotricien, l’ergothérapeute et le gérontologue pour garantir la qualité de vie des malades d’Alzheimer.

À savoir : les SPASAD ou l’admission dans les établissements spécialisés tels que l’ephad sont indispensables lorsque le maintien à domicile devient risqué pour les malades.

Quel accompagnement des malades d’alzheimer à domicile ?

Le métier des auxiliaires de vie Alzheimer est réglementé. À priori, les auxiliaires de vie proposent un accompagnement personnalisé des malades à domicile.

La bientraitance

En perte d’autonomie, les malades d’Alzheimer n’ont plus confiance en eux. Ils se forgent une autre personnalité pour dissimuler leur mal-être. Pour stimuler leur estime en soi, l’auxiliaire de vie adopte l’approche basée sur la bientraitance. Apparue au début du XXIe siècle, cette méthode consiste à encourager les malades à accomplir des gestes simples au quotidien.

Ces tâches concernent entre autres :

  • La prise de nourriture
  • L’habillage
  • Le déplacement
  • L’hygiène

L’assistance dans les activités de vie quotidienne

Lorsque l’état des malades d’Alzheimer se dégrade, nombreux d’entre eux deviennent entièrement dépendants.

Dans ce cas-là, l’auxiliaire de vie prend en charge les tâches telles que :

  • La préparation et la prise des repas,
  • L’aide à la toilette,
  • L’aide aux courses,
  • L’entretien du domicile,
  • L’aide au coucher,
  • La réalisation des tâches administratives,
  • L’accompagnement des malades lors des promenades.

Comment financer les services d’un auxiliaire de vie Alzheimer ?

Sachez que seuls les soins médicaux, entre autres l’intervention du médecin, de l’orthophoniste ou encore du kinésithérapeute, sont remboursés par l’Assurance maladie.

Par contre, les services de l’auxiliaire de vie et les soins à domicile ne sont pas inclus dans la prise en charge de l’Assurance maladie.

Pour financer ces frais médico-sociaux, les malades d’Alzheimer en situation de précarité peuvent avoir recours aux aides sociales telles que :

  • L’ASPA (l’allocation de solidarité aux personnes âgées) : elle s’adresse aux personnes âgées de plus de 65 ans ayant un faible revenu,
  • L’APA (l’aide personnalisée d’autonomie) : cette aide est versée aux personnes âgées en perte d’autonomie, et qui ont besoin d’une assistance permanente pour les actes de la vie quotidienne.
  • Grâce à l’ALD (affection de longue durée), les malades peuvent aussi bénéficier d’une prise en charge à 100 % des frais d’hospitalisation et du transport.

Les services d’une auxiliaire de vie Alzheimer peuvent être une solution pour améliorer la qualité de vie des malades maintenus à domicile. Les aidants familiaux, de leur côté, n’ont pas besoin de vaquer à leurs occupations pour être au côté des malades.